🎗️ Hommage à Claude Chirouse
Une soirée de souvenirs et de reconnaissance

7 mai 2025 à 18 h — Locaux de l’APFA

Un hommage émouvant a été rendu à Claude Chirouse, ancien président de l’association, en présence de sa famille, des membres du personnel, des usagers, d’élus, du conseil d’administration et des partenaires de l’APFA.

Cette soirée, empreinte de solennité et d’émotion, a permis de retracer son parcours à travers un montage photo organisé autour de trois grandes thématiques :

  • Son engagement profond et durable au sein de l’APFA
  • Son attachement indéfectible à sa famille
  • Le lien intime et historique de son histoire familiale avec l’Algérie

Au fil des images, chacun a pu redécouvrir les multiples facettes de Claude : son humanité, sa bienveillance et sa capacité à fédérer autour de valeurs d’engagement et de solidarité.

Plusieurs discours ont ponctué cette soirée :

  • Madame Malika BELAID, directrice générale de l’APFA, a rappelé l’investissement constant de Claude et son rôle moteur.
  • Monsieur Madani ARDJOUNE, nouveau président de l’APFA, a souligné l’héritage précieux qu’il laisse.
  • Jean-Marc HELLER, vice-président de l’APFA, a salué la mémoire d’un homme de conviction.
  • Madame Martine Chirouse, son épouse, a livré un témoignage intime et bouleversant.

Cet hommage restera dans les mémoires comme un moment fort de reconnaissance collective, à la hauteur de l’homme qu’était Claude Chirouse : un pilier de l’APFA, un père et un grand-père aimé, un passeur d’histoires et de valeurs.

Ci-dessous, le discours intégral de la directrice générale de l’APFA :

“Claude…

C’est encore difficile de parler de toi au passé. Parce que tu es là : dans les visages, dans les souvenirs, dans tout ce que nous avons partagé.

Tu étais un homme tourné vers les autres. Profondément. Toujours là pour ceux qui en avaient besoin. Que ce soit auprès des enfants, des personnes âgées ou des adultes en situation de handicap… tu étais présent, engagé, sincère. Tu donnais sans compter, avec une humanité rare, sans jamais chercher à être mis en avant.

Il y a maintenant plus de quinze ans, tu es devenu président de l’APFA. Tu as porté cette mission pendant plusieurs années, avec une énergie incroyable. Puis, en 2015, tu as passé le relais à Claude Michel… pour mieux continuer à nos côtés, en tant que vice-président. Toujours impliqué, toujours fidèle, toujours là.

Et dès les premiers échanges avec Jacqueline, une vraie complicité est née. On bossait, oui… mais qu’est-ce qu’on se marrait aussi. Il y avait du sérieux, de l’exigence, mais aussi beaucoup de rires, de jeux de mots parfois douteux, et cette légèreté qui faisait du bien, même dans les moments les plus durs.

Tu avais cette capacité à rassembler, à faire du lien. Tu faisais sentir à chacun qu’il avait sa place, qu’il comptait. Dans les photos que nous allons voir, c’est toute une histoire humaine qui défile : celle de notre association, celle que tu as tant portée. Les salariés, les usagers, les partenaires… chacun garde de toi un souvenir fort, un geste, une attention, un mot.

Tu parlais souvent des administrateurs. Tu les admirais sincèrement pour leur fidélité, leur implication, leur constance. Pour toi, ils étaient essentiels, et tu en faisais partie.

Tu étais aussi très lié à Claude Michel, notre président et ami, parti un an avant toi. Vous étiez si proches : complices, respectueux l’un de l’autre, profondément unis par les mêmes valeurs. Sa disparition nous a profondément marqués. On en parlait souvent tous les deux… on repensait à nos anecdotes pleines d’humour, et parfois on partageait aussi quelques larmes. J’étais là aussi, auprès de vous. Nous étions une équipe, mais bien plus que ça : un trio d’amitié, de confiance, de solidarité, des liens qui ne s’effacent pas.

Et aujourd’hui, c’est Madani qui prend le relais. Un ami lui aussi, proche de toi, proche de Claude Michel, proche de moi. Il a toujours été là, avec fidélité, avec cœur. Il partage votre vision, vos combats, votre humanité. Sa présence à cette place est une évidence, et je sais que tu en serais heureux.

Tu me parlais souvent de ta famille : de Nicolas, de Bruno, tes fils que tu aimais profondément. Et quand tu évoquais tes petits-fils, c’était toujours avec douceur, avec tendresse : ils faisaient briller ton regard.

Et puis Martine, ta femme, celle qui partageait ta vie, tes joies, tes combats, tes silences aussi. Elle était là, toujours. Tu parlais d’elle avec une infinie tendresse, un profond respect. Elle était ton repère, ta force discrète, ton évidence.

Claude, tu nous manques. Ton absence laisse un vide, mais elle laisse aussi une trace vivante : celle de tes engagements, de ton humanité, de ton humour.

Et puis… bon, je vais devoir te trahir un peu aujourd’hui. Tu te souviens des deux tableaux que tu m’avais demandé de les cacher dans mon bureau ? Oui, ceux-là. Je les ai toujours. Et le jour où Martine et tes fils t’ont aidés à faire un peu de tri… je t’avais demandé : « Claude, je les rends à tes fils ? » Et tu m’avais répondu : « Surtout pas, cache-les encore sinon Martine va me virer. »

Alors voilà, cette fois, c’est bon… je vais pouvoir leur donner.

Merci, Claude. Pour ton regard, ta présence, ta bienveillance. Pour tout ce que tu nous as laissé. Ce n’est pas un adieu. C’est un lien qui continue.”

— Malika

Galerie des souvenirs de la soirée